Rachid Ben Salah quitte également DéFI
Nouvelle secousse au sein de DéFI : après Michaël Vossaert, c’est au tour de Rachid Ben Salah, conseiller communal à Molenbeek-Saint-Jean et unique représentant du parti dans cette commune depuis mai 2020, d’annoncer son départ. Ancien remplaçant de Vossaert au conseil communal et collaborateur de longue date de Bernard Clerfayt, Ben Salah clôture douze ans d’engagement auprès de DéFI, marqués par les récentes controverses et des accusations de tricherie au sein du parti.
Vague de départs chez DéFI : Rachid Ben Salah suit Michaël Vossaert
Ce mercredi, Michaël Vossaert, figure emblématique et député régional bruxellois de DéFI, a surpris en révélant son départ du parti à la RTBF, invoquant des différends irréconciliables avec la direction actuelle. Peu de temps après, Rachid Ben Salah emboîte le pas à son compagnon de route, signalant une crise profonde au sein de la formation politique amarante.
« Ma décision de quitter DéFI émane d’une réflexion approfondie »,
confie Rachid Ben Salah à nos confrères de la RTBF. Il exprime son désaccord avec l’orientation que prend le parti, particulièrement en ce qui concerne la laïcité et ses récents efforts, jugés par lui, pour restreindre les pratiques religieuses, à l’image de la proposition de loi contre l’abattage rituel sans étourdissement. Ben Salah condamne cette approche qui, selon lui, flirte dangereusement avec les positions de l’extrême droite et érode les principes d’intégrité, de transparence, et de dignité qui l’ont guidé.
Les récents événements à DéFI comprennent aussi des accusations de fraude électorale par Olivier Maingain, l’ancien président, contre le chef de cabinet de l’actuel président François De Smet. Ces accusations sont centrales dans la décision de Ben Salah, qui voit ces agissements comme un affront à la démocratie partisane.
Au-delà de ses critiques virulentes envers De Smet, qu’il accuse de nourrir une atmosphère de division et d’antagonisme contraire aux valeurs fondamentales de DéFI, Ben Salah apporte son soutien à Vossaert. Le conseiller désormais indépendant loue le courage de son ancien collègue, évoquant une décision difficile mais nécessaire face à un parti qu’ils considèrent tous deux comme étant à la dérive.
La participation de Ben Salah aux élections communales d’octobre reste en suspens. Il affirme son engagement envers les habitants de Molenbeek, indépendamment de sa future affiliation politique, mais se donne le temps de réfléchir à la meilleure façon de poursuivre son action publique.
Suite à ces départs successifs, DéFI se trouve désormais sans représentation au conseil communal de Molenbeek-Saint-Jean, signalant un possible tournant dans l’histoire du parti et laissant présager d’autres répercussions politiques à venir.
Crise pour DéFI: Chute alarmante des soutiens avec seulement 8% des intentions de vote dans les sondages
DéFI enregistre une diminution significative de ses soutiens, chutant à 8% des intentions de vote, une situation qui soulève des questions sur sa stratégie et sa résonance auprès des électeurs.
Cette baisse préoccupante pour DéFI souligne une phase critique pour le parti. Avec une telle chute dans les sondages, le parti doit revoir son approche pour reconquérir le cœur des Bruxellois. Face à ces chiffres, il est essentiel pour DéFI de se réinventer et peut-être de remodeler sa vision pour rester pertinent dans un environnement politique qui n’attend pas. Pendant ce temps, le reste du spectre politique semble s’agiter pour positionner ou consolider leur influence dans la capitale belge, promettant une suite palpitante pour les observateurs et les électeurs.
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