Julie Taton refusée par le collège de Mons, Georges-Louis Bouchez s’indigne
L’affaire Julie Taton prend une tournure inattendue à Mons. L’ex-animatrice de RTL TVI, désormais candidate politique, fait face à un refus d’inscription sur le registre des électeurs de la ville, une décision qui alimente les tensions.
Le president du Mouvement réformateur (MR), Georges-Louis Bouchez, exprime son mécontentement face à ce qu’il voit comme un traitement injuste : « Je n’ai jamais vu cela. Un policier prétend être passé quatre fois sans notifier ses visites. Il n’a pas contacté l’intéressée pour convenir d’un rendez-vous. On doit s’adapter au rythme de ceux qui travaillent ! »
Cette controverse surgit alors que la liste du MR, « Mons en Mieux », avec Julie Taton en deuxième position, a été soumise pour les élections communales d’octobre. Christophe Deborsu, expert politique, souligne l’importance pour la candidate d’être inscrite à Mons, alors qu’elle figure encore dans les registres de Lasne.
Lors d’une séance d’urgence, ouverte au public, le collège communal de Mons reste ferme. La maire par intérim, Catherine Houdart (PS), invoque des visites policières sans réponse pour justifier le refus.
Au cœur du débat, la légitimité politique. L’avocate de Julie Taton, Me Emmanuelle Gonthier, accuse la ville de motifs politiques : « Six jours d’enquête, alors qu’elle est à l’étranger ; elle est candidate contre vous, justifiant ainsi toutes les entorses à votre propre règlement. »
Malgré les divergences, la ville maintient le rejet la demande d’inscription de Julie Taton, faisant peser la responsabilité sur elle pour ne pas avoir signalé ses absences. La décision unanime du collège PS-Ecolo renvoie l’affaire devant les tribunaux.
Dans ce contexte controversé, la liste « Mons en Mieux » attend la validation légale de sa candidate. Le rôle de la justice sera décisif dans cette saga politique.
Julie Taton ne s’avoue pas vaincue : « Je suis déçue mais je ne lâcherai pas, des recours sont encore possibles. » Elle conteste l’interdiction de s’installer et participer à l’élection dans la ville de son choix.
Cette histoire illustre la complexité des règlements communaux et l’incohérence dans leur application. Une saga à suivre, révélatrice des enjeux de pouvoir et démocratie locaux.