Mourad Abdelali

Crise au sein de DéFI : démissions en cascade et coma politique »

Le parti DéFI traverse une période turbulente qui secoue ses fondations, entraînant des démissions en série et plongeant son avenir dans l’incertitude. À Tubize, la crise politique atteint un nouveau palier avec le départ de Mourad Abdelali, échevin, et de Filippo Lavore, conseiller communal, qui ont récemment annoncé leur décision de quitter le parti. Les deux élus s’apprêtent à se présenter aux élections communales d’octobre sur une toute nouvelle liste citoyenne, tournant ainsi la page d’une législature houleuse.

Cette vague de départs fait suite à une série d’évènements délétères pour DéFI, y compris une chute drastique de sa popularité, traduite par une perte de 50% de ses voix le 9 juin 2024. Plusieurs personnalités de premier plan, telles que Rashid Ben Salah, Michaël Vossaert et l’ancien président du parti, Stéphane Desmet, qui a présenté sa démission au roi, ont déjà abandonné le navire.

Mourad Abdelali s’exprime sur leur décision de quitter DéFI : « Ce qu’il s’est passé durant cette législature est totalement indépendant de notre choix ». Il poursuit en exprimant son désaccord avec les orientations récentes du parti, pessimiste quant à une éventuelle amélioration. Filippo Lavore partage ces sentiments, signalant une rupture d’alignement idéologique.

La réaction du parti ne s’est pas faite attendre. En réponse au renvoi de Mourad Abdelali de ses responsabilités scabinales, la section locale de DéFI a exprimé son intention d’intenter un recours en urgence auprès du Conseil d’État, dans l’attente d’une notification officielle des motifs de cette décision par le Collège communal.

L’exclusion de l’échevin Mourad Abdelali par le Collège communal, présidé par Michel Januth du PS, a été rendue publique un vendredi soir, provoquant une onde de choc à Tubize. Une première dans l’histoire politique locale, aucun parti n’ayant connu une telle hémorragie de ses leaders en si peu de temps.

Désormais, le parti qui disposait de deux députés doit se contenter d’un seul représentant au lendemain du 9 juin 2024. Cette instabilité interne et ce déclin électoral augurent mal pour les prochaines échéances locales, et la question de la survie de DéFI se pose avec insistance.

En conclusion, l’avenir politique de DéFI est en suspens, porteur d’interrogations que seul le temps saura éclaircir. Une chose est certaine : le parti fait face à une de ses plus graves crises, défiant son existence même.

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