Fabrice Cumps : Serment et réélection à la Commune d’Anderlecht

Fabrice Cumps, personnalité notable dans le domaine public belge, s’inscrit désormais dans l’histoire comme le 17ème bourgmestre d’Anderlecht depuis que la Belgique s’est émancipée. Son parcours remarquable en sciences économiques, ponctué d’une spécialisation en économie publique, a pavé son chemin vers une carrière dédiée aux services publics. Sa trajectoire professionnelle l’a vu endosser de multiples rôles, depuis fonctionnaire régional jusqu’à collaborateur dans divers cabinets ministériels, en passant par des postes exécutifs au sein d’organismes pararégionaux de renom tels que le Port de Bruxelles et la Société du Logement de la Région bruxelloise. Reconnu pour son engagement au sein du conseil communal d’Anderlecht depuis 2000 et en tant qu’échevin gérant des dossiers clés dès 2006, Cumps a toujours été au plus près des préoccupations des citoyens, gage de son dévouement pour l’enseignement et les finances.

Le dévouement de Cumps pour Anderlecht va au-delà de ses compétences professionnelles. En prenant la parole, il rend hommage à Éric Tomas, saluant sa contribution indéfectible au bien-être des Anderlechtois. C’est avec une vision tournée résolument vers l’avenir que Cumps envisage son mandat de bourgmestre. Son objectif est clair : il aspire à enrichir la dynamique teaming au sein de la majorité progressiste, favorisant ainsi une atmosphère de confiance et de connivence au service du projet communal. Engagé à temps plein, il promet d’insuffler une nouvelle énergie pour renforcer les liens sociaux et améliorer la convivialité entre les citoyens, illustrant son engagement non seulement par des paroles, mais par des actes dédiés entièrement à la prospérité d’Anderlecht.

Par ailleurs, Fabrice Cumps prévoit de mettre l’accent sur des enjeux primordiaux tels que la propreté, la sécurité et l’aménagement des espaces publics. Pour lui, le concept de proximité et de décentralisation n’est pas seulement théorique mais un plan d’action qui se matérialise à travers la création d’antennes de quartiers. Ce choix stratégique vise à faciliter les interactions entre les administrations et les habitants, reflétant la diversité et les différents défis des quartiers d’Anderlecht. L’objectif de Cumps est ambitieux mais clair : fédérer les Anderlechtois autour d’un projet de ville commun, solidaire, eco-responsable et tourné vers l’avenir. À travers ces initiatives, il entend redéfinir l’administration communale, rendant le gouvernement local plus accessible et réactif aux besoins de ses citoyens.

Serment pour les bourgmestres bruxellois, une cérémonie pas comme les autres

Les cérémonies officielles ont souvent leur lot de formalités et de rigueur, mais celle qui s’est tenue ce vendredi matin pour la prestation de serment des bourgmestres bruxellois a brisé le moule avec une ambiance chaleureuse et quelques moments inattendus, faisant de cet événement un rassemblement presque familial.

La particularité de cet événement tenait d’abord à son lieu inhabituel. Au lieu des salles d’apparat traditionnelles, la cérémonie s’est déroulée au 32ème étage de l’Iris Tower, un gratte-ciel au cœur de Bruxelles. Bernard Clerfayt, le ministre régional sortant chargé des Pouvoirs locaux, a expliqué ce choix par l’indisponibilité des locaux habituels, déjà loués pour un autre événement. Ce cadre inédit offrait une vue imprenable sur la ville, ajoutant au caractère exceptionnel de la journée.

Cet événement a réuni nombre de visages familiers, mais aussi quelques absences remarquées. Le bourgmestre de Saint-Josse, par exemple, ne pouvait être présent, une élection devant y être reconduite. Des absents qui n’ont d’ailleurs pas manqué de susciter quelques commentaires spirituels parmi les convives, révélant la convivialité de l’assemblée.

Parmi les moments marquants, l’invitation par Catherine Moureaux de sa mère, l’ancienne ministre Françoise Dupuis, témoignait du caractère familial de l’événement. Les discours se sont succédé, ponctués d’anecdotes personnelles et de réflexions humoristiques, dans une atmosphère décontractée qui contrastait avec la solennité habituelle des cérémonies officielles.

Lors de la prestation de serment, chaque nouvel élu a affirmé sa loyauté envers le roi, la constitution et les lois du peuple belge. Claire Vandevivere, de Jette, a même eu le droit à une petite mésaventure, oubliant un instant de prêter serment au Roi – un lapsus rapidement corrigé.

Chacun, après serment, a reçu un carré de chocolat aux armoiries de sa commune – une touche d’originalité soulignant l’atmosphère bon enfant de la journée. Les discours qui ont suivi s’apparentaient davantage à ceux d’une cérémonie des César qu’à une formalité administrative, les élus remerciant non pas leurs familles, mais avant tout leurs électeurs.

Malgré l’ambiance festive, certains sujets sérieux ont été abordés, comme l’attachement des bourgmestres à leur communauté et à l’autonomie de leurs communes, refusant toute idée de fusion au sein de la région.

Un point a toutefois terni l’événement : la faible représentation féminine parmi les bourgmestres, symptomatique d’une évolution lente vers une plus grande parité en politique. Une réalité soulignée avec humour, mais non sans un fond de vérité, par les réactions de certains élus face à cette remarque.

Finalement, ce rassemblement officiel s’est avéré être un moment de partage et de convivialité, rappelant que derrière chaque fonction officielle, se trouvent des individus avec leurs histoires et leurs personnalités. Un matin où, au-delà du protocole, c’est un peu la grande famille de la politique bruxelloise qui s’est retrouvée, incarnant un exemple vivant du lien étroit entre les élus et leurs citoyens.