Bangladesh en ébullition : la crise s’intensifie, plus de 120 citoyens tombés
Au Bangladesh, une série de manifestations massives et le durcissement de la répression étatique marquent un tournant sombre avec un bilan effroyable de plus de 120 morts en une semaine, plongeant le pays dans une crise politique et humanitaire profonde.
La situation au Bangladesh a brusquement escaladé samedi dernier lorsque la police antiémeute, soutenue par l’armée patrouillant en force, a fait usage de balles réelles contre des milliers de manifestants, aggravant un conflit déjà meurtrier. Le mouvement de protestation, dont l’origine remonte à des exigences étudiantes contre le système de quotas d’embauche gouvernemental, a exigé le plus lourd tribut humain en une semaine, avec des reportages faisant état d’au moins 133 victimes mortelles à ce jour.
Sous le gouvernement de la Première ministre Sheikh Hasina, au pouvoir depuis 15 ans, la tension dans la rue a poussé les autorités à annuler des engagements internationaux et décrire l’état actuel du pays comme chaotique. Entretemps, les affrontements se sont étendus parmi un nombre croissant de citoyens, dénonçant la monopolisation du pouvoir et l’absence d’élections compétitives depuis plus de 15 ans.
Les autorités ont notablement durci leur posture en coupant l’accès à Internet à l’échelle nationale, collatéral lourdement critiqué par les organisations de défense des droits de l’homme et la communauté internationale. Dans une critique sans équivoque, le Haut-Commissaire de l’ONU pour les droits de l’homme a condamné la violence gouvernementale, marquant un isolement croissant du régime de Hasina sur le front international.
Les événements au Bangladesh révèlent un conflit profond entre l’appareil d’État et une partie de sa population, soulignant les dangers inhérents à un pouvoir sans partage. Alors que le monde regarde, la crise représente un appel urgent à un dialogue constructif et à la nécessité de réformes politiques substantielles pour éviter une escalade plus tragique encore.
Pour soutenir et demander une intervention d’urgence, partagez cet article. La solidarité internationale est crucial pour faire entendre les voix des Bangladais dans cette période critique.