George Verzin et ‘1030 Ensemble’: L’Audacieuse Bataille de la Petite Souris à Schaerbeek

L’approche des élections à Schaerbeek voit l’émergence de ‘1030 Ensemble’, une nouvelle liste lancée par le conseiller communal libéral indépendant, Georges Verzin. Cette initiative personnelle représente un défi majeur dans le paysage politique local, visant à remédier aux défis actuels de la commune, notamment la mobilité et la gestion de l’espace public.

Le programme de ‘1030 Ensemble’, inscrit dans une perspective libérale, humaniste, et progressiste, propose des solutions concrètes aux problèmes perçus par les résidents. Georges Verzin critique vivement la gestion actuelle de la commune, en particulier les politiques d’Ecolo-Groen qualifiées de ‘punitives’. « Les Schaerbeekois ont été maltraités par l’écologie punitive d’Ecolo-Groen, l’abandon de poste du bourgmestre Clerfayt et la complicité de Cécile Jodogne, qui a exacerbé les problèmes de mobilité et de stationnement », affirme-t-il.

La liste souhaite notamment annuler le plan Good Move, considéré comme un échec, imposé sans consultation suffisante des habitants. Ce plan a, selon lui, « brisé la vie sociale, pénalisé les commerçants, et généré malpropreté et insécurité. »

Les engagements principaux de ‘1030 Ensemble’ incluent la réintroduction des voiries à double sens où cela est possible, la diminution des tarifs de stationnement, et l’amélioration de la gestion des espaces publics. De plus, le parti compte mettre sur pied un conseil consultatif des quartiers pour placer les citoyens au cœur des décisions.

Verzin met en avant la diversité de sa liste, composée de candidats de différentes nationalités. Bien que la liste manque de jeunesse, il souligne que la maturité est également une force. Fort de son expérience en politique, ayant longtemps servi comme conseiller indépendant après avoir quitté le MR, Verzin est décrit comme un homme de parole.

‘1030 Ensemble’ ambitionne de rétablir un lien de confiance entre les élus et les citoyens, souvent négligés selon lui par les politiques actuelles: « Nous voulons renforcer la démocratie participative et assurer une gestion financière transparente pour véritablement promouvoir l’inclusion sociale et repenser la mobilité au sein de Schaerbeek. »

La liste se positionne ainsi clairement comme un élément de renouveau démocratique à Schaerbeek.

Un challenge majeur pour Verzin alors que la ville approche des élections cruciales ce 13 octobre 2024.

En réfléchissant sur le parcours d’un tout petit parti à Schaerbeek, il est impossible de ne pas ressentir un profond respect pour leur combat. Face à l’absence de soutien médiatique et de financements, leur défi semble titanesque, surtout dans une commune aussi grande et diversifiée que Schaerbeek, qui est la plus vaste des 19 communes de la région. Les règles du jeu politique favorisent clairement les plus grands partis, ceux qui ont déjà établi une présence au parlement, laissant peu de place pour les nouveaux venus.

Cependant, c’est dans cette lutte ardue que réside aussi une beauté inattendue. Cela démontre la force de la conviction et du dévouement. La décision de se concentrer uniquement sur Schaerbeek me laisse perplexe, tout en soulignant un engagement profond envers la communauté locale. Cette approche spécifique met en avant les besoins et les désirs particuliers de ses citoyens, nous rappelant efficacement que la politique, dans son essence la plus pure, est réellement au service du peuple.

Il y a quelque chose de profondément inspirant dans cette résistance digne d’une fable. La petite souris, symbole de l’agilité et de la détermination, n’est pas intimidée par la taille ou la force de l’éléphant, représentant les grands partis établis. Que ce soit par conviction profonde ou par volonté de servir sa commune, Georges Verzin et son équipe prouvent que l’engagement individuel et collectif a toujours sa place en politique.

Cette réflexion me laisse non seulement admiratif de leur courage mais aussi rempli d’espoir. L’espoir que, malgré les obstacles, des voix nouvelles et sincères peuvent émerger et faire une différence significative. Après tout, la démocratie se nourrit de diversité et de contestation.